Bou-Ismail |
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Bou-Ismail, par sa situation géographique, située entre le rivage de la méditerranée et le plateau s’étend jusqu'à la vallée de la Mitidja, est dominée par une montagne majestueuse à l’Est (le mont du Chenoua culminant à 800 mètres). Son climat doux et tempéré durant l’été et l’hiver, ses sources et sa végétation verdoyante, ont été toujours pour ses visiteurs ou voyageurs, un havre de paix, riche par les couleurs de ses paysages.
Bou-Ismail qui avait une vocation agricole et touristique, était connu uniquement pour son Boulevard de front mer et son aquarium. Aujourd’hui, Bou-Ismail plus connu pour son Institut Supérieur Maritime de notoriété internationale maintient toujours son héritage agricole mais s’est engagée durant cette dernière décennie à un développement industriel et manufacturier. Bou-Ismail s’est métamorphosée depuis l’implantation de la Zone d’activité industrielle au sud Est de la ville sur la route de Koléa. Plusieurs activités économiques stratégiques se sont implantées dans cette immense et dynamique zone dans le secteur de la transformation du papier, du fer et de l'aluminium, celui de la céramique bâtiment, de la meunerie, de la chimie et de la plasturgie.
L’espace dominant de cette zone est occupé par le géant naissant de la transformation et production du papier en Algérie: Tonic. Cette entreprise contribue énormément à l’essor économique de Bou-Ismail en particulier et de toute la région en général. Il n’en demeure pas moins que le producteur de la faïence Hippocampe contribue également à cette synergie socio-économique.
Historiquement ce village était inscrit dans la logique de la ceinture de “l’obstacle continu » exposé par le Comte Guyot, Directeur de l’intérieur et de la Colonisation, dans son plan daté du 12 mars 1842. Malheureusement le nom de « Bou-Ismail » ou « Castiglione » ne figure pas dans la liste des villages à créer énumérés dans ce texte fondateur de la création des premiers villages de cette troisième ceinture donnée par Guyot. Lors d’une recherche des documents et des publications de l’époque, le village de Castiglione est mentionné dans le livre de Louis PIESSE intitulé « Historique et Descriptif de l’Algérie » publié en 1862 à Paris par Librairie de L. Hachette dont voici l’extrait : La commune de Castiglione resta très longtemps dépendante de Koléa. En 1854, vingt quatre ans après la conquête et six ans après l’arrivée des premiers colons à Bou-Ismaïl, le village fut érigé en commune de plein exercice. En 1903, la voie ferrée de Castiglione est achevée et sa mise en exploitation a partir du 1er Avril 1903 pour l’embranchement Mazafran-Castiglione avec trois aller et retour quotidiens pour les trains de voyageurs.
La voie ferrée a rapproché Castiglione d’Alger et permit le tout début de nouvelles activités appelées à se développer surtout après 1945, le maraichage et le tourisme dominical balnéaire. La culture des primeurs était le fait de très petites exploitation. Les champs étaient entourés de haies de roseaux et desservis par de nombreux chemins d’exploitation qui dessinent un dense réseau orthogonal. Les récoltes étaient destinées au marché métropolitain (France) ; ce qui exigeait une présentation impeccable du produit. L’emballage et l’expédition étaient assurés par plusieurs entreprises spécialisées de conditionnement de légumes Tels que Grenier, Farina, Coop. Le control de qualité final était aléatoire : ce sont des agents de l’OFALAC (Office Algérien d’Action Economique et Touristique) qui, sur le quai d’embarquement du port d’Alger, choisissaient un cageot ou une cagette au hasard. Si le cageot inspecté était rejeté, c’est tout le lot qui était renvoyé à l’expéditeur. Les principales récoltes étaient celles de tomates, de carottes et de pommes de terre. Ces dernières pouvaient être plantées dans les vignes en tant culture intercalaire. L’essor du maraichage a été favorisé à Castiglione, comme ailleurs sur la cote, par la douceur des hivers, la richesse de la nappe phréatique et la diminution de la durée du transport vers Marseille ou Paris. La desserte ferroviaire de la commune de Castiglione à été assurée pendant 32 ans, de 1903 a 1935, par les trains à vapeur des CFRA (Chemins de Fer sur Routes D’Algérie) qui exploitait déjà des tramways à Alger. Les CFRA construisirent une ligne à voie unique étroite de 1,055m. Il y avait évidement, sur les 54 km que comptait cette ligne, des endroits à voie double équipés pour les croisements. La voie qui arrivait à Castiglione suivant le tracé de l’actuelle RN 11, était commune aux deux terminus de Koléa atteint dés 1900 et de Castiglione atteint plus tard en 1903. La DUP (déclaration d’utilité publique) de la voie Alger- Koléa avec embranchement vers Castiglione, est du 16 Janvier 1892. Les mises en exploitation sont du 4 décembre 1900 pour Alger- Koléa et du 1er Avril 1903 pour l’embranchement Mazafran-Castiglione. La voie est commune jusqu'à la traversée du Mazafran sur un pont métallique de 77m de long. Elle se scinde aussitôt après. L’antenne vers Castiglione suit ensuite la RN11 Jusqu'à la gare qui était située à l’entré Est du village. Il est probable que le service des diligences a continuée à fonctionner vers Blida jusqu'à l’apparition des autobus, mais il a du vite disparaître vers Alger. Entre 1903 et 1914, le train a concurrencé et tué les transports antérieures par diligence.
L’essor simultané du trafic automobile par camions et par autobus et du déficit d’exploitation de la ligne entraina sa fermeture en 1935. Les rails furent récupérés et réutilisés ailleurs après l’armistice de 1940 et surtout après la rupture des relations avec la métropole a la suite du débarquement americain du 8 novembre 1942.Ces rails ont alors servis a la realisation de la voie ferree d’Ouled Rahmoun(Constantine) à Tebessa et vers la Tunisie afin de supporter la surcharge de transport de munitions, de ravitaillement et de troupes vers le front tunisien après l’occupation de la Tunisie par les Nazis en mai 1943. Ensuite trois sociétés de cars ont assuré la desserte de Castiglione: La Societe R. et A. Roques dont les cars ne dépassaient pas Castiglione et la Société des Messageries du Littoral et Transports Mory dont les cars allaient jusqu'à Ténes. |
Anciennes Photos
Quelques dates :
1550 Fondation d’un centre fortifié à Koléa par le Dey Hassan Kheir-Eddine |
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